LES DIX COMMANDEMENTS DU SARDINARD

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1- Tu éviteras soigneusement de prononcer le nom « BIYA » comme si celui-ci te faisais peur. Et personne ne devra prononcé ce nom sinon tu l’insultes.

2- Tu ne devras jamais accepter un avis contraire au tien. C’est toi qui as toujours raison. Et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps. S’il/elle insiste, tu le/la taxes de « Sale bamileke » . Ou alors tu t’attaques à son orientation sexuel.

3- Tu ne devras Jamais te laisser vaincre dans un débat d’idées. Si tu vois que tu es en panne d’arguments, tu insultes. Si ça ne marche pas, tu entres dans l’album de ton interlocuteur, tu fouilles dans ses photos et tu affiches celles sur lesquelles ce dernier apparaît sous un mauvais profil.

4- Tu ne devras jamais accepter qu’on te dise la vérité. Même si elle vient de Dieu. Et comme tactique de défense, tu devras te mettre à victimiser et pleurnicher en accusant les autres de tribalisme anti-beti et « d’ethnofacisme ».

5- Tu supporteras toujours ton frère sardinard, même s’il est avéré que ce dernier a tort ou s’est rendu coupable d’un acte grave. C’est la loi du village d’abord.

6- Tu devras toujours salir, saboter, dénigrer ou calomnier un autre leader d’opposition qui tente de prendre le pouvoir de Biya et de ta tribu qui selon toi est destiné à diriger pour toujours.

7- Tu supporteras toujours tout acte grave posé, allant à l’encontre de la population. Notamment ceux perpétrés par les miliciens de Chantal Biya qui tuent et pillent les anglophones ou les tribalistes et oisifs de la brigade des « patriotes » qui excellent dans la haine tribale et l’appel à l’éradication du bamileke.

8- Tu auras l’indignation sélective, prompt à pleurnicher sur des bâtiments et des bout de papiers et aveugle devant la mort des enfants,femmes et vieillards abattu par la milice de ton Dieu, Biya.

9- Tu ne feras jamais la différence entre la cameroun un pays qui est éternel et Paul Biya un petit fonctionnaire qui va passé car pour toi Biya = Cameroun et sans Biya le Cameroun n’existe pas.

10- Enfin, tu écriras toujours « elan », « ivou  », « mebi », « nzut », etc. sur des publications qui accablent le régime de ton roi Biya comme si ton vernaculaire des forêts du sud était compris par tout le monde.

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