LE PHILOSOPHE A GAGE A ÉTÉ CONDAMNÉ POUR ESCROQUERIE ET FILOUTERIE
Regardez donc les gens qui se comparent à Maurice Kamto. Le tribunal de Rouen vient de le condamner à une peine de prison de 8 mois avec sursis et plus de 10000 euros d’amende.
L’intellectuel à gage malgré son savoir illimité n’a pas pu déjouer les évidences statuant sur ses opérations d’escroquerie et de filouterie en bande.
Que s’est-il donc passé? Morceaux choisis des coupures de presse dédiées à cette affaire.
Entre 2019 et 2022, Franklin Nyamsi a ouvert cinq cagnottes participatives en ligne, dont les fonds ont alimenté le compte de son association fondée, selon ses statuts, pour « mobiliser des citoyennes et citoyens de Côte d’Ivoire, d’Afrique et du monde entier autour des idéaux de lutte contre les discriminations, pour l’État de droit, la démocratie et la prospérité partagée, des idéaux chers au leader ivoirien Guillaume Soro ».
Sur cette somme, 46 582 euros ont été retirés en liquide par Nyamsi – seul détenteur des moyens de paiement de l’association, qui ne compte qu’un autre membre, un trésorier, qui a assuré aux enquêteurs ne pas être au courant de son rôle et que Nyamsi a qualifié de « limité intellectuellement » – ou ont été alloués à diverses dépenses comme des restaurants, des produits cosmétiques et pharmaceutiques, des péages ou de l’ameublement. 28 000 euros ont fini sur le livret A de l’accusé.
Ce dernier n’a fourni aucun justificatif de ces dépenses – une obligation pourtant prévue par loi de 1901 qui encadre le fonctionnement de toutes les associations –, et n’a pas davantage présenté la comptabilité de l’association ou des procès-verbaux d’assemblée générale. « L’encre s’efface des tickets », s’est-il défendu.
Au sujet de l’argent placé sur son livret A, Franklin Nyamsi a expliqué qu’il correspondait à un peu moins de la somme perçue dans le cadre des deux cagnottes le concernant. Pourquoi avoir sorti cet argent du compte de l’association et l’avoir placé sur son compte personnel ? « Car je voyais venir des jours sombres », a-t-il affirmé. Il a également précisé devoir rembourser un crédit immobilier et avoir quatre enfants à charge, dont deux en études supérieures, et une épouse aide-soignante avec un petit salaire. Au sujet des autres dépenses, il évoque des actes de « solidarité » envers des personnes dans le besoin. « Cette association a été gérée sans prendre en compte la loi de 1901, sans respect strict des statuts de l’association », a argué le procureur de la République dans son réquisitoire, pointant notamment « certaines cagnottes à l’objet étranger au statut de l’association » et « aucune justification de la moindre dépense ».
Toutes ces irrégularités reprochées couvrent une période allant de 2019 à 2022 soit avant la suspension de salaire qu’il a écopé en 2023 et qu’il utilise sur ses réseaux sociaux comme justifiant l’usage de ces fonds à son profit.
Le voilà aujourd’hui avec un casier judiciaire sale, non pas à cause de son combat révolutionnaire, mais à cause de son appétit de truand financier et d’escroc.
Venez encore donner des leçons de politique à Maurice Kamto. C’est le Seigneur qui fait son palabre.
Sebastien G. Eloundou Officiel
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