Les crimes de Bamkoui Émile

Témoignage :

《Vendredi, 17 Avril 2020 au tour de 17 heures à mon domicile à Mballa2, alors que je suis accompagné par 02 connaissances notamment Paul Desyr Biya (qui plus tard apparaît comme le complice du colonel Joël Émilie BAMKOUI et de sa bande) et Sébastien Eballa invités pour partager un repas amical nous sommes littéralement attaqués par une quarantaine d’individus.


Sans aucun mandat ni titre, ces derniers, très lourdement armés de lances roquettes, de pistolets automatiques, de kalachnikovs, et matraques prennent dans une violence inouïe contrôle de mon domicile. Ils saccagent tout au passage. Les violences physiques et les insultes à caractère politique et tribale pleuvent. Je suis torturé et divers traitements cruels dégradants et inhumains me sont infligés.
Mes bourreaux vont ensuite se livrer au pillage de mon domicile non seulement ce jour, mais pour conclure leur salle besogne, sans aucun mandat de perquisition ils y reviendront sans moi le lendemain 18 Avril 2020 pour piller. C’est ainsi qu’ils vont me voler:

-01 Téléviseur de marque Samsung 64 pouces
-03 montres Rolex (submarine année 1959) d’une valeur de 15 500 euros
Une somme de 6 000 euros en coupure de 500 euro

  • une somme de cent vingt-cinq mille francs CFA (125 000 fcfa) en espèce.
  • un chèque de trente millions de francs CFA. (3 000 000 fcfa)
    -01 écran de surveillance.
  • 01 camera
    -19 cartes de crédits.
  • 01 bandoulière
    LOUIS VUITTON.
    -02 Téléphones (01 téléphone A350 et 01 A10 Pro .)
  • 02 décodeurs canal Plus ainsi que les cartes de celles-ci.
    -01 valisette contenant : 03 passeports / 01 Carte nationale d’identité camerounaise m’appartenant / 04 dossiers techniques des terrains/ ordinateur portable.
  • O1 chemise cartonnée dans laquelle 03 actes de naissances de mes enfants, toutes les factures de mes appareils. Ma voiture de marque opel est à l’occasion vandalisée après que la tentative de démarrage a échoué.
    Sous une pluie de coups et d’insultes devant des voisins abasourdis, je suis cagoulé et déporté vers un lieu inconnu.
    Après environ vingt minutes de trajet, nous arrivons dans des locaux. Et là, quelqu’un crie un ordre : « amenez le au laboratoire ». En exécution de cet ordre, je suis déplacé dans une autre salle à une minute de la première. Alors que je suis toujours menotté, une fois de plus un ordre est donné: «traitez-le ! » Après ce nouvel ordre, je suis une fois de plus fouetté à coup de machette et de matraque par plusieurs des individus à tour de rôle.
    C’est alors que je reconnais la voix du colonel Joël Émile BAMKOUI qui donne la cadence à mes tortionnaires. Pendant que je suis ainsi torturé, Joël Émile BAMKOUI filme la scène et fait une vidéo à l’aide de son téléphone. Même cagoulé, je le sais car il échange avec ses éléments.

Il déclare : « VOUS LES BAMILÉKÉS VOUS CHERCHEZ À PRENDRE LE POUVOIR ET SI VOUS ESSAYEZ IL Y AURA CARNAGE ET JE SERAIS À LA TÊTE. »
Après d’interminables minutes de terribles tortures rythmant ce qui tient lieu d’interrogatoire, j’apprends que je serai accusé d’être bamiléké et plus grave, de soutenir Maurice KAMTO qui veut prendre le pouvoir.

Alors que je suis presque à bout de force et que j’étouffe, l’un des bourreaux paniqué déclare : « chef il est mort on fait comment ? » Le colonel Joël Émile BAMKOUI répond :  » S’IL EST MORT ALLEZ L’ENTERRER À SOA ». La suite des événements je ne les maîtrise pas. Je vais reprendre conscience plutôt au Secrétariat d’État à la Gendarmerie (SED) où mes bourreaux n’ont déposé.
Les traumatismes et blessures divers conséquences de ces tortures physiques, mentales, des traitements cruels, dégradants et inhumains administrés par le colonel Joël Émilie BAMKOUI ont été soignés au dispensaire de la gendarmerie du camp Yeyap. Malgré mes demandes répétées, les soignants de ce dispensaire ont refusé de me délivrer un certificat médical.

Cependant, une saisie par vos soins du cahier de transmission des gardés à vue malades à cette unité sanitaire, qui se rend complice des tortures en refusant de délivrer les certificats médicaux aux torturés, établira la véracité sur mes souffrances.
Puis dans cette cabale judiciaire bien montée pour maquiller tout ce dont j’ai été victime, j’ai été placé sous mandat dépôt à la prison centrale de kondengui où je me trouve encore sans être jugé.
Paul Desyr BIYA est de nous trois qui avons arrêté à mon domicile le seul qui n’a subi aucune torture. Mieux le colonel Joël Emilie BAMKOUI lui a remis la somme de cent cinquante mille francs (150.000 Frs CFA) en ma présence avant de nous transférer au SED. Une femme que je connais être sa copine est venue récupérer ladite somme au SED. De plus sur inscription de Joël Emilie BAMKOUI et sans aucune confrontation entre lui et moi, il a curieusement été purement et simplement été libéré.
Mes effets volés ne m’ont jusqu’alors pas été restitués.

C’est pourquoi je vous prie de bien vouloir ouvrir une enquête afin que justice me soit
rendue et mes effets rétrocédés.
Recevez, Monsieur le Commissaire du Gouvernement, mes salutations distinguées.
NB: Mes témoins sont:
Sebastien Eballa;
-M.Tsanga (voisin direct) et le chef de blocbloc》

L’information c’est sur Le TGV de l’info

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