LE BUSINESS DU PANAFRICANISME

Ce qui est dangereux avec une idéologie c’est quand on finit par en faire une doctrine et plutard une religion. Car dans la religion le croyant est conduit par sa foi, et non plus par sa raison. Et c’est la raison pour laquelle il est capable de suivre et obéir à n’importe quel gourou, y compris celui dont le niveau intellectuel est à des années lumières inférieures au sien.
Ainsi en est-il de la fièvre du panafricanisme qui secoue actuellement les pays africains et qui voient germer beaucoup d’opportunisme qui jouent désormais les maîtres à penser du mouvement panafricaniste et en profitent pour se remplir les poches à l’instar de l’intellectuel à gage, Franklin Nyamsi Wa Mbalock et sa soeur Nathalie Yamb qui se font beaucoup d’oseille grâce à ce business. Les africains ont soif de liberté et ces aventuriers leur vendent leurs pains spirituels, et pourtant ils ne sont pour la plupart que des imposteurs et des agents à la solde des impérialistes et leurs valets locaux.

Autrement il n’y aurait pas d’autres explications pour justifier comment un individu comme Banda Kani peut se retrouver dans les rangs des activistes du panafricanisme, au point de donner sur des plateaux de télévision, des leçons de démocratie et de science politique africaine à des dirigeants africains et étrangers.

Mais je sais que Banda Kani comme tous les Pasteurs des églises réveillés, surfent sur la vulnérabilité des chrétiens et leur soif d’amélioration de leur condition de vie, pour leur promettre des delivrances. C’est pareil pour les africains, la soif de la véritable indépendance et de l’émancipation africaine est devenue tellement forte, qu’elle attire désormais beaucoup de gourous qui s’en servent pour se faire une audience et ainsi faire du marchandage et de l’entrepreneuriat politique.

Mais il faut creuser un peu pour connaître qui est celui qui se présente à vous comme panafricaniste et quel est son courant de pensée.

Banda Kani d’abord intellectuellement a un niveau de BEPC. C’est pour vous dire l’abîme intellectuel qui existe entre lui et Maurice Kamto qu’il vilipende chaque jour.
Banda Kani est un ancien vendeur à la sauvette, il a été tour à tour bendskineur, et gérant d’une boutique au marché central. Voilà pour ce qui est de ses réalisations personnelles.
Mais le plus intéressant lorsqu’il entre en politique et se présente comme candidat à l’élection présidentielle de 2011, il décide au moment des votes de se retirer et d’apporter son soutien à Biya et au RDPC.

Ce sardinard ancien a donc été recruté par la chaîne Afrique Média pour faire le kilav des dictateurs africains en les peignant avec de la peinture panafricaniste.

Donc en somme pour lui, Biya qui est allé rendre compte du grand dialogue à Macron, qui s’est déclaré meilleur élève de la France et qui a été baptisé meilleur ami de la France par Chirac, est un panafricain. Et Maurice Kamto qui sur le sol français a déclaré son soutien à l’AES, est un agent neocolonialiste.

Et je vois des décerebrés se balader avec ces déclarations sur la toile, en disant que oui cest vrai Kamto veut vendre le pays. Mais curieusement depuis qu’un général de Gendarmerie français fait la revue des troupes avec Etoga, je cherche les publications de cet aboyeur du dimanche je ne vois plus.

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